سازمان زنان ایران
The Women's organization of Iran
Item List
"Je veux porter la voix des femmes iraniennes car elles sont inaudibles dénonce Nasim Eshq
Théo Gicquel - franceinfo: sport L'Iranienne de 40 ans, en exil en Europe depuis 2022, a ouvert de nombreuses voies d'escalade dans le monde, et utilise son statut pour alerter sur la situation dans son pays. Nasim Eshqi, athlète professionnelle d'escalade en action dans le film "Climbing Iran", qui sort le 8 mars sur france.tv. (CLIMBING IRAN) Grimper pour sa liberté, et celle du peuple iranien. À 40 ans, Nasim Eshqi est la seule escaladeuse professionnelle iranienne à avoir ouvert des voies d'escalade et développé la pratique dans son pays. Après s'être prise d'affection pour les falaises à 23 ans, elle utilise désormais sa visibilité pour mettre en lumière les combats pour la liberté dans son pays. Franceinfo: sport : comment êtes-vous entrée dans le monde de l’escalade ? Nasim Eshqi : je faisais du kickboxing en Iran, j'ai arrêté, car pour faire des compétitions à l’étranger, j'aurais dû me couvrir la tête, et je ne voulais pas faire la promotion du régime. J'ai découvert l’escalade à l'âge de 23 ans, j’en suis tombée amoureuse parce que c’est en extérieur, avec beaucoup de liberté. J’ai pu progresser vite, voyager, ouvrir de nouvelles voies, et protester sans me couvrir du hijab sur mes photos, ce qui est très risqué en Iran. Que ressentez-vous lorsque vous faites de l’escalade ? L’escalade est la traduction absolue de la liberté et de l'égalité, il n’y a pas de genre ou de passeport qui décide pour toi. J’ai vraiment ressenti que je pouvais être moi-même. Ce n’est pas un sport statique : la seule règle est de ne pas mourir. Tu décides qui tu veux être, et comment tu veux grimper : avec des mouvements parfaits, ou juste atteindre le sommet, peu importe la manière. La pierre est le meilleur professeur si tu comprends ce qu'elle veut te dire. Tu mets ta concentration dans la compréhension de ton corps et de tes mouvements, et tu obtiens le meilleur de ce que tu peux faire. Le film de Francesca Borghetti, Climbing Iran : https://www.france.tv/slash/climbing-iran/4703695-climbing-iran Nasim Eshqi, athlète professionnelle d'escalade, dans le film "Climbing Iran", qui raconte son parcours. (CLIMBING IRAN) Combien de voies avez-vous ouvertes jusqu’à aujourd’hui ? J’ai ouvert plus d’une centaine de voies, principalement en Iran, mais aussi en Turquie, Arménie, Inde, Géorgie, en Europe. Avec des amis, j’ai développé en Iran quatre ou cinq spots d’escalade où aucune route n’avait été ouverte. Désormais, les gens du village peuvent s’essayer à l’escalade. Mais ça ne m’intéresse pas d’ouvrir une route juste pour mettre mon nom. Si je grimpe seule juste pour les résultats, sans partager, pour moi ça n'a pas de sens. J’aime ouvrir de nouvelles voies pour moi, mais aussi pour les autres. Je suis la seule femme qui le fasse professionnellement, c'est important pour moi de donner des cours et transmettre mon expérience à la jeune génération. L'alpiniste iranienne Nasim Eshqi a ouvert de nombreuses voies d'escalade dans le monde. (CLIMBING IRAN) Pourquoi avoir fait le choix de ne pas revenir en Iran depuis 2022 ? Je n’ai jamais voulu quitter mon pays, j’étais très heureuse de me sentir utile, développer l’escalade dans mon coin avec les nouvelles méthodes, hors de la fédération. En 2022, j'étais à Chamonix lorsqu’ils ont tué Mahsa Ahmini. À ce moment-là, mon visa était presque expiré. J’ai décidé de ne pas y retourner. Je voyais beaucoup d’acteurs et réalisateurs en prison , et j’étais sûre que j’y aurais été aussi. Retourner en Iran, c'était du suicide. Être à l'étranger, avoir une plateforme internationale, c’était la meilleure chose à faire pour être la voix des femmes iraniennes. Ils ont peur des femmes, et surtout de celles qui ont une visibilité. Internet est bloqué en Iran , je veux porter la voix des femmes iraniennes, car elles sont inaudibles. La révolte qui a suivi la mort de Mahsa Amini peut-elle avoir un impact durable dans la lutte pour les droits des femmes en Iran ? La mort de Mahsa Amini est le souffle qui a révélé le feu, et maintenant, il est impossible de l’éteindre. Les gens ne retourneront plus à la situation d’avant , ils sont contents de mourir pour ça. Les femmes vont défier la police et lui disent : "Si tu veux prendre ma liberté, tu devras me tuer !" C’est pour ça que c’est déjà un succès , il y a aussi des manifestations en dehors d’Iran : à Munich, Paris... Dans chaque pays, la diaspora iranienne proteste pour demander un Iran libre. Nous demandons à ce que les pays occidentaux arrêtent de soutenir la république islamique. En février, l'ambassadrice suisse, couverte d'un hijab, est venue signer un contrat pour de l’argent, exactement au moment où le régime violait et tuait des étudiantes. Arrêtez de supporter le régime, nous allons le faire partir ! Vous dites dans le documentaire que "l'Iran a fait de vous qui vous étiez", est-ce difficile de trouver son identité en tant que femme iranienne en exil ? L’Iran a fait qui je suis, pas la République Islamique d’Iran, pas ce régime conservateur qui met de l’acide dans la tête des filles, qui empoisonne des étudiantes , qui viole des enfants. Mais vivre dans ce pays, avec cette culture, en luttant contre les traditions, le régime, essayer d’être qui je suis au milieu de ces obstacles, m’a fait devenir qui je suis. Bien sûr que j’aime mon pays, c’est ma culture, ma nostalgie. C’est impossible de dire que je ne l'aime plus, mais je veux qu'il soit libre. Les révolutionnaires de 1979 voulaient la liberté, pas ce régime islamique. Mais les ayatollahs ont volé la révolution populaire. Nasim Eshqi, ahtlète professionnelle d'escalade, ici à Téhéran dans le film "Climbing Iran", qui raconte son parcours. (CLIMBING IRAN) En octobre dernier, une athlète iranienne d’escalade, Elnaz Rekabi , est apparue sans voile à une compétition puis disparu quelques jours, comment avez-vous perçu cette action ? Je préfère ne pas parler d'elle, elle faisait partie de la propagande, car à cette époque, toute une école de jeunes filles entre 11 et 15 ans a été arrêtée. Ils les ont violées, puis les ont remises en morceaux aux parents. Au même moment, le régime islamique a mis le feu à la prison "Evin" , où il y avait beaucoup d'activistes politiques. Ils les ont tués et abattus dans la prison. Pour couvrir ce crime et manipuler les informations occidentales, ils utilisent ce genre des personnes comme elle a pour couvrir l'actualité. Ce sont des cyberattaques dans les médias. Cette athlète s'entraîne maintenant en Iran et d'autres filles sont arrêtées dans cette prison. Une action de cinq minutes pour manipuler les nouvelles, ce n'est pas du tout une protestation. Aujourd'hui, nous devons parler de ces filles empoisonnées . Le régime islamique ne peut plus tricher et cacher la vérité. Que peuvent-ils faire pour empêcher les jeunes filles d'aller à l'école et de s'éduquer ? Car c'est l'éducation qui apporte la révolution. Quels sont les prochains enjeux pour la lutte pour les droits des femmes et la liberté en Iran ? C’est impossible d’être silencieux en tant qu'athlète sans frontières. L'unité, c’est ce que le gouvernement craint. Ça va prendre du temps, car beaucoup ont encore peur, mais ça arrivera, d’une manière ou d’une autre. J e me battrai aux côtés des Iraniens , car nous ne devons pas rester silencieux. Nous pouvons perdre, mais nous ne pouvons pas nous taire .
عالیجناب ریاست محترم کمیسیون مقام زن سازمان ملل متحد
چو عضوی به درد آورد روزگار
دگر عضوها را نماند قرار تو کز محنت دیگران بی غمي
نشاید که نامت نهند آدمی
در پايان ما سازمان زنان ایران، بار ديگر از شما عالیجناب درخواست رسیدگی فوری، صدور قعطنامه و محکوم کردن جمهوری اسلامی را تقاضا داریم و نام شماری از زندانیان زن در طیفهای مختلف سیاسی، صنفي و عقیدتی كه مورد شکنجه، تجاوز در زندانهای جمهوری اسلامی هستند را تقدیم شما میداریم.
فریبا کمال آبادی
سپیده فرح آبادی
ريحانه حاج ابراهيم
صبا کرد افشاری
الهام احمدی
انيشا اسدالهي
فریبا اشتری
روناک آقایی
مرضیه امیری
ساناز الهياري
شیما انصاری
سیما انتصاری
یاسمن آریانی
گلرخ ایرایی
فرح باقی
نسیم باقری
میترا بدرنژاد
الهام برمکی
مطهره بهرامی
صدیقه صفا بخت
آویشا جلالالدین
نوشین جعفری
شهرزاد جعفری
لیلا جعفری
زینب جلالیان
زهرا جمالی
لیلا حسین زاده
نازیلا حمیدوا
نیکا خلوصی
آفرین چیت ساز
آتنا دائمی
مرجان داوری
اسرین درکاله
فرشته دیدنی
آزیتا رفیع زاده
عاطفه رنگریز
زهرا زهتابچی
مريم نقاش زرگران
زهرا شريفي
هنگامه شهیدی
مهوش شهریاری (ثابت)
زهرا صادقی
رویا صغیری
فاطمه (حوریه) ضیائی
منیره عربشاهی
پانیذ عظیمی
فهیمه عرفی
الهام فراهاني
گیتی پور فاضل
سپیده قلیان
نگین قدمیان
مژگان کشاورز
صبا کمالی
المیرا مانوس
شبنم متحد
فاطمه مثني
زهرا محمدی
مریم محمدی
پروین محمدی
عسل محمدی
نرگس محمدی
فاطمه محمدی
صديقه مرادي
سها مرتضی
فرنگیس مظلوم
مریم اکبری منفرد
فرحناز میثاقیان
ندا ناجي
مژده نگهدار
نازیلا نوری
شکوفه یدالهی
بهاره هدایت
منوچهر مهران ( Manouchehr Mehran )
استاد منوچهر مهران , نامی جاودان در ورزش و مطبوعات ورزشی ایران , بنیانگذار کاملترین باشگاه ورزشی ایران در دهه ی ۲۰ شمسی و مدیر نشریه ی ورزشی نیرو و راستی .................. فردی پیشرو , پاک نهاد و محبوب با ویژگی هایی فراتر از زمانه ی خویش ..... آنگونه که اغلب بزرگان همدوره , او را نخستین و بزرگترین عامل در فرا گیر شدن ورزش در ایران سالهای دور میدانند . عزیزانی همانند استاد عطاء بهمنش , دکتر صدر الدین الهی , صدری میر عمادی و .... * بیوگرافی نام منوچهر شه پور ( مهران ) متولد ۱۲۹۱ مشهد رشته فوتبال - دو و میدانی - اسکی و کوهنوردی باشگاه موسس باشگاه نیرو و راستی و نشریه ورزشی نیرو و راستی خانواده ازدواج با بانو منیر جذنی ( ۱۳۱۹ تهران ) و دارای یک فرزند دختر ۱۳۲۴ وفات پنجشنبه ۱۹ آذر ۱۳۲۶ ( بیماری قلبی ) آرامگاه ظهیرالدوله تهران ------------------------------------------- * افتخارات : ۱ ) صعود به قله دماوند ۱۳۱۹ ۲ ) نخستین مروج رشته غار نوردی در ایران ۳ ) مدیر نخستین هفته نامه ورزشی ایران که بصورت مداوم انتشار یافت . ۴ ) تاسیس باشگاه پیکار ( نیرو و راستی ) ۵ ) مدیر تعلیمات آموزش شیرجه سرپرست مسابقات قهرمانی کشور ۱۳۲۳ ۶ ) قهرمان مسابقات زیبایی اندام ( مجله ی مهرگان ) ============ * استاد منوچهر مهران عزیز ....... استاد فقید منوچهر مهران ..... از همان سالهای نوجوانی , بورزش علاقمند شد و سپس در دوره دبیرستان , اشتیاق به فراگیری فنون و اصول رشته های ورزشی , در وی فزونی یافت .... اما گرایش و علاقمندی اش به فوتبال و کوهنوردی , بیش از دیگر رشته ها بود و در این میان از پرداختن به دو و میدانی نیز غافل نمی ماند . کسب موفقیت های ورزشی در محل زندگی اش ( مشهد ) شهرت فراوان برایش بهمراه آورد . سالهای نخست قرن بیستم , زوج ورزشی " منوچهر مهران و حسین بنائئ " را کمتر کسی بود که , در میان جوانان مشهد نشناسد . آنگونه که آنها , مورد تحسین کلیه ورزشدوستان و دبیران ورزش مشهد بودند . تابستان سال ۱۳۰۸ شمسی , یک تیم فوتبال از کشور شوروی برای انجام یک مسابقه ی دوستانه , به مشهد سفر کرد .... و زنده یاد منوچهر مهران یکی از اعضاء تیم منتخب مشهد در ان مسابقه ی دوستانه بود . با اتمام تحصیلات دوران متوسطه و خدمت نظام وظیفه , بعنوان دبیر ورزش دبیرستان های مشهد استخدام شد . یکی از تصاویر بر جای مانده از زنده یاد مهران که در نشریه نیرو و راستی نیز منتشر شد , عکسی است که او را همراه با تیم فوتبال دبیرستان فردوسی مشهد , نشان میدهد .... نشریه نیرو و راستی در شرح آن عکس که پس در گذشت زنده یاد منتشر شد چنین نوشت : پس از پایان دوران دبیرستان , دانش آموز همیشه قهرمان ما , یک مربی جدی و با حرارت شد .اغلب تیمها و یا جشن هایی که او آماده میکرد علاوه بر موفقیت ورزشی , همواره در نظم و ترتیب و خوش لباسی نمونه بود . نظم و ترتیب و سلیقه در تهیه لباس همیشه در کارهای ورزشی مهران مشهود بود . نشریه نیرو و راستی - ۲۶ آذر ۱۳۲۶ * استاد منوچهر مهران عزیز ... دبیر ورزش دبیرستان فردوسی ۱۴ بهمن ۱۳۱۴ - با توجه به تاریخ درج شده , زیبایی و نظم در پوشش ورزشی جوانان , بسیار تحسین برانگیز است ..... ----------------------------------------- با تلاش زنده یاد منوچهر مهران , ورزش استان خراسان متحول شد , آنگونه که , آنها در اغلب رقابتهای ورزشی همپای ورزشکاران پایتخت , موفق بودند منوچهر مهران بهمراه دوست و یار صمیمی اش ( دکترحسین بنائی ) طی مدت زمان کوتاه , شاگردان بسیاری را تحت تعلیم و اموزش قرار داد که با گذشت چند سال , هر کدام انها خود به مربیان کارامد در امر ورزش تبدیل شدند .... ....کمبود امکانات و محیط بسته ی ورزش استان خراسان , و امکانات و شرایط مساعد در تهران , او را متقاعد ساخت که برای دستیابی به اهداف عالیه اش , راهی جز انتقال و اسکان به پایتخت ندارد ..... بر این اساس پاییز ۱۳۱۸ به تهران امد و بسیار زود شخصیت ممتاز اش را در محیط های ورزشی نشان داد ... از آن جمله حضور او در مسابقات شنا , استخر منظریه و ..... زنده یاد منوچهر مهران سپس به حزب پیکار پیوست و در پاییز ۱۳۱۸ به همین نام , یک باشگاه ورزشی تاسیس نمود و در آن به پرورش و تعلیم جوانان پرداخت ... باشگاه پیکار در آن سالها , شباهتی به یک باشگاه ورزشی نداشت و شاید صحیح تر باشد , تنها آن را یک دسته یا گروه ورزشی کوهنوردی , نامید . خرداد ۱۳۱۹ و به نقل از نشریه ی ایران ما , منوچهر مهران با یکی از نجیب ترین و پاک ترین خانواده های تهران آشنا شد که نتیجه آش آغاز زندگی مشترک بود . همسر او بانو " منیره مهران " فردی مستعد , پرتلاش و بسیار فداکار که دوستان مهران , همواره از او با عنوان شانس زندگی اش , یاد میکردند .... . ----------------------- * افتخار برای ایران , فراسوی مرزها ..... دومین سال دهه بیست شمسی , زنده یاد منوچهر مهران , با انتشار یک نشریه ورزشی که از نظر زیبایی و محتوا از معیارهای روز جهان , چیزی کم نداشت , حرکتی را بنیان نهاد که نه در ایران , بلکه در تمام منطقه خاورمیانه , نظیر نداشت ....... گامی بزرک برای جامعه ای مدنی ایران , که شهرتی فرا سوی مرز ها را بهمراه دارد ................ چنانکه از ترکیه , عراق و سایر کشورهای همجوار , با دعوت رسمی مواجه شد تا بهمراه ورزشکاران باشگاه مطبوعش ( نیرو و راستی ) به کشورهای مذکور سفر کند و از تجربیات و طرح هایش برای آنها بگوید .... که البته این موضوع , برای گروهی حسادت برانگیز بود ! در باب انتشار هفته نامه ی ورزشی نیرو وراستی , آنچه که بیش از سایر موارد حائز اهمیت , استمرار انتشار بی وقفه و منظم آن بود . موضوعی که بارها زنده یاد مهران به ان اشاره داشته است ...... عامل دیگر روند رو به رشد مخاطبان نشریه بود که مدام بر میزان آنها افزوده میشد...... پیش از نیرو و راستی , یکی دو نشریه ورزشی بودند که متاسفانه , انتشار آنها تداوم و استمرار لازم را نداشت و بمرور با کاهش اقبال عمومی , از صحنه مطبوعات کشور خارج و به پایان راه خود رسیدند ... انتشار نشریه نیرو و راستی , بویژه فراهم شدن زمینه اشتراک آن در سراسر جهان , در هفتاد و پنج سال پیش ( به نقل از نشریه ایران ما ) موجب آن شد که , در دور افتاده ترین نقاط جهان , ایرانی ها بصورت منظم ( هر دو هفته یکبار ) از حوادث ورزشی کشور خود , مطلع باشند ... موهبتی که آنروزها , سایر ملل همجوار از ان بی بهره بودند و ایرانی ها به سایر کشور های آسیایی , فخر فروخته و به روز بودن خویش را به رخ آنها می کشیدند ! .... بله صحبت از آغاز دهه ۱۹۴۰ میلادی است ..... زنده یاد منوچهر مهران , فردی خانواده دوست بود ... او بارها به نقش کلیدی همسرش بانو منیر مهران در تهیه متون و انتشار مطالب نشریه نیرو و راستی , اشاره میکند ..... مقاله ی که پیش از در گذشت او منتشر شده , سندی است گرانبها که بروشنی به همین موضوع اشاره دارد . مقاله ای تخت عنوان افتخار من , که در صفحه پایانی سالنامه نوروز ۱۳۲۴ بهمراه عکسی دو نفره از منوچهر مهران و بانو منیر مهران ........ . در این مقاله زنده یاد مهران بوضوح به نقش کلیدی همسر خود در تهیه مطالب و انتشار مستمر آن اشاره دارد ...... تا آنجا که , سهم او را در انتشار هفته نامه ی نیرو راستی , پر رنگ تر از خویش معرفی میکند و اینده نیز نشان داد که , اشاره او صحیح بوده است . چرا که پس از در گذشت زنده یاد منوچهر مهران , هفته نامه نیرو وراستی علاوه بر تداوم فعالیت , همچنان روندی رو به رشد دارد و اگر بی انصاف نباشیم , بایستی اذعان نماییم که شماره ها و سالنامه های پس از سال ۱۳۲۷ ( که با مدیریت مستقیم بانو مهران انتشار یافته , از جهت کیفیت و کمیت مطالب , کاملتر و بروز تر از سالهایی بود که تحت مدیریت منوچهر مهران منتشر شده ! ..... مهر تاییدی بر شایستگی و تلاش فراوان یک بانوی پر تلاش ایرانی , که در راستای دستیابی به اهداف همسر قهرمانش , صورت میگرفت ... بر پایه ی متون بر جای مانده سالهای دور , انتشار نشریه نیرو و راستی , هیچگاه سود و منفعت مالی برای خانواده مهران نداشته است ...... بویژه دو سال نخست , که نشریه بدون کوچکترین حمایت مادی , و تنها با تکیه بر سرمایه شخصی او و دوستداران ورزش , اداره شد .... و سپس در سالهای پس از ان , بخشی از هزینه های چاپ و انتشار از سوی سازمان تربیت بدنی تامین شد ........... اما نه به ان معنا که , از ضرر و زیان در امان باشد ... انتشار سالنامه های ۵۰ ریالی در نیمه دوم دهه ۲۰ شمسی با کیفیت عالی ( کاغذ سفید و چاپ و گراور قابل توجه ) , در حد یک شاهکار مطبوعاتی بود که انتشار آن در دوران تصدی بانو منیر مهران صورت گرفت ... ----------------------------------------------------- * کوه و غار نوردی .... منوچهر مهران در سالهای ابتدایی دهه ۲۰ شمسی , بعنوان بزرگترین مروج کوه نوردی دسته جمعی , شهرت یافت و بسیاری او را روح ورزش کوه نوردی میدانستند ..... همچنین گروهی از چهره های صاحب نام رشته کوهنوردی برای نخستین بار با او , راهی کوه شدند , ( زنده یاد دکتر پرویز اقبالیان ، زنده یاد محمد علی امینی - عیسی امیدوار ...... و ....... ) آنها , سالها بعد در غیاب منوچهر مهران , ابتدا با تاسیس " سازمان کوهنوردی و اسکی دماوند " و سپس باشگاه کوه نوردی و اسکی دماوند , یاد و خاطره استاد بزرگ را , زنده نگاه داشتند .... شرح بسیاری از فتوحات و صعود های استاد , طی سالهای ۱۳۱۹ الی ۱۳۲۵ در مطبوعات ورزشی موجود است که عنوان برخی از انها , چنین است : * صعود به قله دماوند و نصب پرچم ایران تابستان ۱۳۱۹ ( مدت صعود ۱۰ روز ) اولین اهتزار پرچم در ایران * غار شاپور کازرون چهار کیلومتری بیشاپور فروردین ۱۳۲۳ ( گروه چهل و پنج نفری را هدایت کرد ) اولین بار در ایران * غار مغان ( ۳۵ کیلومتری مشهد ) تابستان ۱۳۲۴ ( گروه هفتاد نفری را هدایت کرد ) * بازدید ازعراق و بین النهرین تابستان ۱۳۲۵ ( به اتفاق ورزشکاران باشگاه نیرو و راستی ) * سفر به ترکیه تابستان ۱۳۲۶ ( به اتفاق ورزشکاران باشگاه نیرو و راستی ) -------------------------------------------------------------------------------------------- * باشگاه نیرو و راستی ( ۱۳۳۲ - ۱۳۲۲ ) نشانی : تهران - خیابان شاه آباد - کوی آسید هاشم - ساختمانی سه طبقه ............. طبقه اول : قهرمانان وزنه برداری و زیبایی اندام به تمرین با وزنه و هالتر اشتغال داشتند - ..... تالار : ( سالن ) جنب ساختمان به رشته های مشتزنی - بسکتبال و والیبال اختصاص یافته بود ........... طبقه دوم : تعدادی جوان سرگرم فراگیری و رقابت در رشته تنیس روی میز طبقه سوم : محل زندگی خانواده مهران ( منوچهر و منیر ) بود * نخستین فعالیت باشگاه نیرو وراستی , اعزام یک گروه کوهنوردی به قله دماوند ... --------------------------------- رشته های ورزشی فعال در باشگاه نیرو و راستی : اسکی بسکتبال از سال ۱۳۲۳ زیر نظر حسین کار اندیش ( عضو تیم ملی بسکتبال ) بدنسازی از سال ۱۳۲۷ زیر نظر ابراهیم باقریان بوکس دو و میدانی ژیمناستیک زیر نظر محمود اعتمادی ( قهرمان بارفیکس ایران ) کشتی آزاد ۱۳۲۶ زیر نظر آندره کوالویج - مشاور فنی یعقوب لطیفی - کریم رخیمی سردسته کشتی کشتی فرنگی ۱۳۲۶ زیر نظر آندره کوالویج - مشاور فنی یعقوب لطیفی - کریم رخیمی سردسته کشتی کوه نوردی شمشیر بازی از سال ۱۳۲۹ ریر نظر هوشنگ خرمی واترپلو وزنه برداری از سال ۱۳۲۳ زیر نظر سروان معینی - دبیر سازمان عباس غفاری * رژه نامداران ورزش ایران , اعضای محبوبترین موسسه ورزشی ایران ( باشگاه نیرو و راستی ) امجدیه - مراسم چهارم آبان ۱۳۲۸ چپ : زنده یاد امیر حسین فردوس ( فرد چهارم وزنه برداری جهان ) - پرچم دار باشگاه زنده یاد سید رسول رئیسی ( حائز مدال برنز مسابقات جهانی وزنه برداری ) و عبدالله مجتبوی ( حائز مدال نقره مسابقات جهانی کشتی آزاد ) وسط : زنده یاد علی غفاری ( حائز مدال نقره جهانی کشتی آزاد ) راست : حاملین آرم باشگاه : شاهرخشاهی و باقریان دو قهرمان تهران در رشته پرورش اندام ------------------------------------------------ ------------------------------- ------------------------------- بانو منیر مهران در مراسم خاکسپاری منوچهر مهران : منیر مهران , ساعت ۸/۵۰ صبح در میان تاثر هزاران جوان ورزشکار , با شهامتی تحسین برانگیز بر سر پیکر همسر فقید خود , چنین سخن اغاز کرد : شاید اکنون شما تعجب کنید از اینکه من با کمال استقامت در مقابل جنازه همسر محبوبم , سخن میگویم . اما باید متذکر شوم که درس این شجاعت و شهامت را طی هفت سال زندگی با این مرد بزرگ , آموخته ام . سعی میکنم در مقابل این مصیبت بزرگ اشک نریزم زیرا همسر از دست رفته من معتقد بود که اشک نشانه شکست و بدبختی است حال آنکه یک انسان با اراده هرگز نباید برابر حوادث خود را ضعیف نشان دهد . من از همه شما جوانان پاک و شجاع انتظار دارم که در زندگی همانند مربی از دست رفته خویش , شجاع و اهل کار و فعالیت باشید در آرزوهای بر باد رفته مهران , نقشه ها و اهداف بزرگی برای خدمت به جوانان ایران وجود داشت که زندگی آنها را فرو ریخت .... اما امیدوارم , عزم و اراده شما این اهداف را دنبال کند و من نیز امید دارم که با ادامه و انتشار مجله نیرو وراستی و بر قراری باشگاه بتوانم تا حد امکان منویات خاطر این راد مرد شریف را بر آورم سخنان بانو مهران , جمعیت حاضر را بشدت تحت تاثیر قرار داد ....... چنانکه صدای گریه و اشک لحظه ای قطع نشد ..... سپس سرهنگ بهار مست پشت تریبون رفت و چنین سخن اغاز کرد : امروز ما , همگی به زندگی پر افتخار مهران , مباهات میکنیم در حالیکه میدانیم او با چه مشکلاتی روبرو بود .... اما هرگز از پای نایستاد و تا دم واپسین بوظیفه ملی و پیگیری اهداف عالیه اش ادامه داد . مهران یعنی موسس ورزش نوین و دنیا پسند در ایران , دوستان مهران امروز همه عزادارند و در ماتم او اشک بر چشم دارند .... مهران اخیرا یک شخصیت بین المللی یافته بود و بواسطه کاروانهایی که از جوانان باشگاهش بکشورهای خارجه براه می انداخت ایمان و محبوبیتی عجیب بین ایرانیان مقیم کشور های خارجی یافته بود سپس آقای شایسته معاون اداره تربیت بدنی پشت تریبون رفت و سخنرانی موثری را ایراد نمود و ضمن بیانات خود چنین اظهار نمود .. مهران مظهر اخلاق و پشتکاروعشق و علاقه به میهن بود مهران تمام ایام زندگی خود را وقف تعلیم و تربیت جوانان کرد و سرانجام توانست در اثر مساعی و خدمات خود افتخارات و شهرت بزرگی را برای خود و کشورش کسب کند آنچنانکه اگر در دور افتاده ترین نقاط کشور , جوانی به ورزش علاقمند باشد , امکان ندارد مهران را نشناسد مهران مشعل فروزان ورزش ایران و یکی از ارکان اصلی ورزش ایران بشمار می رفت در حقیقت عالم ورزش با ازدست دادن چنین مرد برجسته ای عزادار بوده و خلاصه میتوان گفت بزرگترین ضربه بر پیکر محیط ورزش ایران وارد امده است پس از آقای شایسته آقای آذرخشی از طرف اهالی مشهد شرح مبسوط و با حرارتی که با اشک حضار همراه شد بیان داشته و مهران را از آن ایران دانسته , و مراتب تسلیت و تاسف اهالی مشهد را در این حادثه جانگداز بعرض رساند . سپس تیمسار مزینی فرمانده لشگر دوم شرح موثری از خدمات مهران بعالم ورزش بیان داشته و از طرف ارتش مراتب تسلیت را اظهار فرمودند . پیکر مهران راس ساعت ۱۰ صبح از باشگاه نیرو و راستی بحرکت در امد و در پیشاپیش ان پرچم های باشگاه بحالت احترام , نیمه افراشته بود و با روبانهای سیاه و عزا مزین گشته بود حرکت میکرد و سپس دسته گلهایی که توسط نمایندگان انجمن ملی تربیت بدنی , دبیرخانه و فدراسیونهای ورزشی و همچنین نمایندگان باشگاهها , سازمان ورزشی دانشگاه و باشگاههای دارایی , آتش , آرارات , طوس دوچرخه سواران و .......................... انجمن ارش و ورزش , انجمن روزنامه نگاران دوستان و آشنایان مهران که شمار انها فراوان بود حمل میشد . پیکر مهران در میان سیل انبوه جمعیت که سر تا سر خیابان شاه آباد و میدان بهارستان را فرا گرفته بود حمل شد . مردم تهران برای اولین بار بود که چنین تجلیل با شکوهی را میدیدند جوانانیکه از روی ایمان صرف و عقیده کامل به خدمات او با چشمانی اشک آلود خاطره ای فراموش ناشدنی در دلهای مردم پایتخت باقی گذاشتند . برای کسیکه ورزش ایران را رونق بخشید و بانی پیشرفت ورزش نوین در ایران بود . بخشی از متن نیرو و راستی , ویژه در گذشت منوچهر مهران - آذر ماه ۱۳۲۶ ------------------------------------------ * وفات .................... زنده یاد منوچهر مهران تا اخرین روزهای حیات و حتی در بستر بیماری , دغدغه تداوم فعالیت جوانان باشگاهش را داشت ..... و هر گاه صدای تمرینات قطع میشد از سایرین میپرسید : پس چرا بچه ها تمرین نمیکنند ؟ مگر باشگاه تعطیل شده .... ؟ و این در شرایطی بود که پزشکان او را از حضور در محیط های پر سرو صدا منع کرده بودند .... بانو منیر مهران در یک اظهار نظر , چنین اشاره ای دارد : منوچهر خیلی سریع و با شتاب حرکت کرد و برای هر قدم پیشرفت در این راه پر سنگلاخ , اندکی از عمر و جان خویش را زیر پا گذاشت و عاقبت نیز از پا در افتاد . قلب مهران در اثر کار و کوشش زیاد و ورزش های سخت روزگار جوانی , بیمار شد آنگونه که هرگز فرصت نیافت به قلب خود نیز توجه کند ورزش و پیشرفت چنان او را بخود مشغول میداشت که فرصتی برای پرداختن به خود , پیدا نمیکرد . قلب مهران با همه توانمندی , نتوانست پا به پای او حرکت کند و سرانجام در نیمه ی راه , از کار افتاد .... در سفر آخر کاروان نیرو و راستی به ترکیه , بیماری قلبی مهران تشدید شد و چند تن از طبیبان در ترکیه او را معاینه کردند . ولی این سفر مسئولیتهای فراوان برای او ایجاد کرده بود و او می بایست سربلند از انها به وطن باز میگشت . پس از بازگشت , منوچهر بشدت بیمار بود و طی دو ماه تنها یکبار برای همراهی کاروان ورزشی و دیدار با پادشاه , از منزل خارج شد و هفته های اخر , شرایط دشواری را سپری کرد او در سالهای اخر بمیزان تاثیر گذاری صد ها نفر , در یک زمان طولانی , فعالیت کرد و این تنها , در سایه کار و تلاش عاشقانه , امکان پذیر بود .و سرانجام در بعد از ظهر روز پنجشنبه ۱۹ آذر ماه ۱۳۲۶ - قلب او , که روزی مظهر قوت و طپش و مامن عشق و دوستی و پیوند میان انسانها بود , از حرکت باز ایستاد و به آمال و ارزوهای یکی از بهترین فرزندان ایران , پایان بخشید . کاش میبودید و خود مشاهده میکردید که در بحبوحه مریضی و شدت هذیان مدام میگفت مجله تعطیل نشود ساخت سالن زمستانی ادامه یابد و ورزشکاران مشغول ورزش باشند .... او راجب یکی دو ورزشکار که بمراقبت بهداشتی نیاز داشتند , بمن توصیه میکرد که آنها ضعیف هستند و باید مواظب انها باشم . هرگز نمیرد, انکه دلش زنده شد به عشق .... آذر ماه ۱۳۲۶ - منیره مهران =========== * منوچهر مهران هنرمند ......... نشریه " دموکرات ایران " مورخه ای آذر ماه ۱۳۲۶, در سوگ منوچهر مهران , چنین تیتر میزند : منوچهر مهران یعنی جوان هنرمند , با پشت کار و وطن پرست که در زنده کردن ورزش جدید , در ایران سهم بزرگی دارد , پریروز در گذشت .... واژه ی جوان هنرمند که در ابتدای جمله آمده و فرم و ظاهر ارزشمند نشریه نیرو و راستی با معیارهای دهه ۴۰ میلادی , مجموعه را متقاعد کرد , که به وجوه دیگر شخصیت منوچهر مهران بپردازیم ..... هر چند که بررسی هایمان بر اساس مستندات موجود , هنوز تکمیل نیست اما , به نتایج قابل قبولی نیز دست یافتیم .. * ابتدا بهره مندی از قابلیت توانایی در طراحی و خلق آثار هنری , از جمله تهیه آرم ( لوگو ) و ترسیم سایه و روشنهای گرافیکی , برای ایجاد و برقراری ارتباط با مخاطب جوان و عموما ورزش دوست , انجام شده .... چرا که در آن دوره , تصاویر ورزشی قابل دسترس , بسیار اندک بود و مدیران ناگزیر از استفاده فراوان از تصاویر گرافیکی و طراحی شده بودند ... بانو منیر مهران بر اساس یک مصاحبه در سال ۱۳۵۸ , به توانایی استاد منوچهر مهران , در رسم آثار گرافیکی و ایجاد شمایلهای ورزشی اشاره دارد او حین مصاحبه تایید میکند که بیش از ۳/۴ ( سه چهارم ) طرح های استفاده شده در نشریه نیرو و راستی ( حد فاصل سالهای ۲۶ - ۱۳۲۲ ) کار دست او ( منوچهر مهران ) بوده است و نیز اشاره دارد , کیفیت بخش طراحی و هنری نیرو وراستی , دغدغه همیشگی او بود ........ بویژه آرم باشگاه , که بیش از سایر طرح ها دوست میداشت همانکه به درخواست من , بر سنگ مزارش نیز حکاکی شد . * وجه دیگر منوچهر مهران که دلالت بر طبع حساس و هنر محور او دارد , گرایش و علاقه ی بی حد او به هنرعکاسی و مقوله عکس ورزشی بود .... که شاید خواستگاهش , نیاز مبرم به تهیه عکس از رخداد های ورزشی و ورزشکاران , جهت انتشار در نشریه نیرو و راستی باشد ..... اما اشاره ای که همسر او بانو منیر مهران در نشریه نیرو و راستی دارد , ماهیتی دیگر به میزان علاقه مندی او می بخشد در حالیکه ان روزها جامعه کوچک و محدود مطبوعاتی ایران از وجود چند عکاس بصورت مشترک بهره مند بود از جمله آقا شعاع زنده یاد شعاع معتمدی - زنده یاد ابراهیم خلیلی شیرازی - زنده یاد قاسم فارسی ..... ) بانو منیر مهران در مقاله ای که ۶ روز پس از در گذشت همسرش منتشر شد , چنین اشاره دارد : ............ شاید شما را متجب کنم اگر بگویم این همسر مهربان و مرد جدی و فعال , هر هفته لا اقل دو الی سه حلقه فیلم , برای تشویق ورزشکاران , صرف عکس گرفتن از انها مینمود ولی در ۲۱ ماه که از سن دخترک کوچکش میگذرد , فرصت نیافت , که از او عکسی بگیرد ......... از این نمونه ها که معرف عشق و علاقه آتشین او بکارش بود , بقدری در زندگی او زیاد است که , چنانکه اشاره داشته ام , شرح آن محتاج کتابیست .. * یک شاهکار هنری .... عکسی که در میانه دهه ۲۰ شمسی بر روی جلد مقوایی سالنامه نیرو وراستی منتشر شد و نمایش گر مراسم رژه ورزشکاران باشگاه نیر و راستی است ...... امجدیه - مراسم چهارم ابان ۱۳۲۵ ============================== .... اما آنچه که در عکس بالا , مجموعه را بسیار تحت تاثیر قرار داد , تلاش استاد برای رنگی نمودن تصویر می باشد و جدا از آنکه , آیا در این تلاش موفق بوده است یا خیر , بر اساس منابع موجود در آرشیو جام تخت جمشید ) , این نخستین تلاش ژورنالیست ایرانی , برای رنگی نمودن عکس و رخداد ورزشی است که در جهت افزایش جلب نظر و چشم نوازی تصاویر ورزشی صورت گرفته .... باید در نظر گرفت که در روزگار دهه ۴۰ میلادی بزرگترین مجلات جهان ( نشریاتی چون LIFE ) نیز قابلیت چاپ , و رنگی نمودن عکسها را نداشتند ودر سایر نشریات نیز به ندرت چنین اقدامی دیده شده و ناچار از عکسهای سیاه و سپید , استفاده شده است .... یک پیوندی ابدی , میان مقوله ورزش و رنگ ... پس از فوت استاد مهران , مسئولیت تهیه عکس های ورزشی , را سایر عکاسان که در تهیه عکس ورزشی , صاحب تجربه بودند , بر عهده گرفتند از جمله استاد فقید میرابوالقاسم فارسی , که ان روزها بر حسب علاقه ی شخصی عکاسی میکرد و دبیر ورزش مدرسه نظام بود .... او با نظر بانو منیر مهران و بواسطه ی علاقه و تمایل زنده یاد منوچهر مهران به تلفیق دو مقوله ورزش و تاریخ ایران باستان , همراه با مفاخر ورزش ایران , همچون زنده یاد محمود نامجو , به بنای سنگی تخت جمشید رفت و خالق عکسهایی جاودانه شد ..... اگر چه این تصاویر پس از درگذشت استاد مهران تهیه شد اما , در یکایک انها میتوان رد و نشانه ی از ایده های بکر و سرشار از حس میهن پرستی اش , را مشاهده کرد . . ---------------------------------------------------------------------------------------------------- مقاله ای در باب منوچهر مهران , اثر منوچهر جهانبگلو چندین هزار جوان ورزشکار جنازه استاد محبوب ورزش منوچهر مهران را با چشمانی اشکبار بدوش خود حمل کردند شدت کسالت دوست عزیز و استاد بزرگوار من , مهران چند روز بود ملالت و تاثر فوق العاده برای علاقمندان و دوستان او ایجاد کرده و بهر مکانی که پای میگذاشتی صحبت از بزرگواری و جانفشانیهای این راد مرد بزرگ و این فدایی ورزش و افتخار ایران در میان بود و به جرات میتوان گفت که اکثر طبقات منور الفکر از فرهنگیان , دانشمندان , نویسندگان مطبوعات و روسا لشگری و کشوری و همچنین طبقه ورزشکاران همه به فعالیت و شجاعت او ایمان و عقیده داشتند و از شدت کسالت او نگران و متاثر بنظر میرسیدند . هنگامیکه باد خزان اواخر پائیز , شروع به وزیدن کرد و از لای شاخ و برگ درختان باشگاه نیرو و راستی میگذشت .... در آن موقع که برگهای زرد و پژمرده که طراوت و شادابی خود را از دست داد و اهسته آهسته بر زمین می افتادند ... در ان لحظه که گلهای داودی در مقابل تلالو خورشید سر بزیر افکنده و پرهای خود را جمع کرده بودند و در محیط پر جوش و خروش نیرو و راستی جز سکوت مطلق و مرگبار چیزی شنیده نمیشد . روح یک مرد فعال و شجاع از قید رنج و غم دنیا آزاد شد و به شهدا و بزرگانی که جان خود را برای سربلندی و افتخار میهن عزیز بکف نهاده و مردانه در صفحه اجتماع مبارزه کرده اند پیوست . منوچهر مهران مردی شجاع که بیست سال , تمام زندگی و لذتهای آن را , وقف تندرستی جوانان و سربلندی ایران عزیز کرده بود . او نشان داد که میتوان با ثبات قدم و شجاعت , مشکلات زندگی را از پیشروی برداشت و درس مردانگی و صحت عمل به جوانان آموخت ... زندگی کوتاه و پر افتخار یک جوان فعال و از خود گذشته رو به افول می رفت در حالیکه یک دنیا ارزو , برای سربلندی جوانان ایران در سر داشت , همگی ناتمام ماند و افسوس بسیار ... مرحوم مهران دوستان زیادی در تهران داشت که بمحض وصول خبر فوتش , بی درنگ به منزل او شتافته و با دیدگان اشکبار و دلهای غم زده ای که از فوت این خدمتگذار اجتماع در انها پدید امده ضجه زنان اشک حسرت فرو ریختند . همان شب روزنامه اطلاعات با اعلام فوت منوچهر مهران , خبر را با اطلاع عموم مردم رسانید و رادیو تهران نیز ضمن شرح مبسوطی از خدمات منوچهر مهران به ورزش و مطبوعات ایران , قدردانی و سپاسگزاری نمود و این خبر بهت آور را در سراسر ایران و کشورهای خارج پخش کرد . آن شب سیل جمعیت به قدری زیاد بود که تمام راهرو ها و اطاق های باشگاه نیرو و راستی پر شده بود و سرانجام به دوستان مهران اطلاع داده شد که فردا برای تشیع پیکر او به باشگاه نیرو وراستی بیایند .صبح روز جمعه ساعت ۷ صبح دسته های محتلف ورزشکاران با پرچم های عزا و روبانهای سیاه و دسته گلهایی که حمل میکردند به باشگاه نیرو و راستی امدند و چهره های ماتم زده سکوتی همراه با بهت را در محیط نیرو و راستی ایجاد کرده بود . مقارن ساعت ۹ صبح پیکر مرحوم مهران در میان صحن باشگاه در حالیکه مستور و عرق در گل بود به روی یک میز گذاشته شد و عموم طبقات جامعه تهران در این عزای جانگذاز شرکت کرده بودند . نماینده دربار , افسران ارشد ارتش . نمایندگان مجلس , نویسندگان , مدیران جراید , و اعضای انجن تربیت بدنی و دبیر خانه , دبیران ورزش , مدیران باشگاههای ورزشی پایتخت جهت شرکت در مراسم عزاداری و تجلیل از یک خدمتگزار واقعی به باشگاه نیرو وراستی آمده بودند ... ----------------------------------------------------------------------------------------------------- ----------------------------------------------- از نشریه ندای آزادی بقلم ناصر : استاد عزیز از دست رفته ام ................ منوچهر مهران جوان بود , جوان آزاده ای بود ..... شعله ای بود , شعله ای بود که میدرخشید , شعله ای بود که فروغ و روشنایی میبخشید و از پرتو ان دلها روشن میشد و روح ها اوج و عظمت میگرفت . این شعله خاموش شد ! نه ..! این پرتو لایزال از میان رفت ... نه ..! این شعله با تمام گرمی , حرارت و روشنایی خیره کننده خود با تمام پاکی و طهارت در قلب ما روشن شد در قلب همسر دانشمند و مهربان او , در قلب مادر داغدیدع او و در قلب خواهران محنت زده او و در قلب دوستان یکزنگ و شاگردانش روشن شد و برای ابد نیز باقی خواهد ماند . چرا که مرگ و فنا از ان کسانی است که از خود یادگارهای درخشان باقی نگذارند و برای انها که در قلب دوستان خود جای ندارند این اشکها که از دیدگان بی فروغ ما فرو میریزد این اتشی که در دلهای حساس ما شعله میزند نشان اوست و دلیلی بر زنده بودن او ... و این ما هستیم که او تقدیس میکنیم و هزاران شاگرد وفاداری که تربیت کرد هزاران جوان که همانند گلهای شقایق در سراسر ایران از دامنه های کوهای گردنکش شمیران تا آخرین نقاط سرخدی ... و خراسان و ... در سوگ او عزادار هستند . امروز پنجمین روز است که مهران ناکام , مهران عزیز و مهربان و مهران شرافتمند از کنار ما درور شده و پنج روز است که قلب ما از داغ او می سوزد و روح ما از زجر و شکنجه مینالد . امروز پنج روز است که ما دیگر ان قامت رسا , آن بازوان توانا, آن چهره بشاش , آن دیدگان مشتاق و بیگناه را نمیبینیم امروز پنج روز است که مهران از ما دور است ... کجاست ؟ زیر خاکهای تیره ... در زیر خاکهایی سرد و بی رحم ... نه .... اشتباه کردم .... در قلب ما در تکه های وجود ما جای دارد و او ...... و او هرکز از دل ما بیرون نمیرود و هیچ وقت نیز نخواهد رفت ببدان ..... دان ای استاد عزیز من , بدان ای دوست از دست رفته من , ما تا آخرین دقایق حیات خود یاد تو ............ یاد عزیز و مقدس ترا از دل بیرون نخواهیم کرد تو , مهران مهربان , از خاطر ما محو نخواهی شد ......... نشزیه ندای آزادی - 26 آذر 1326 * تندیس استاد منوچر مهران بهمراه کاپ ها , مدالها و پرچم های کسب شده توسط ورزشکاران باشگاه نیرو وراستی که در گوشه ای از سالن باشگاه با ذوق و سلیقه چیده شده بود و هر ساله در تاریخ 19 آذر ماه ( سالروز در گذشت ) غرق در گل و احساس بود ..... اما با پایان یافتن فعالیت باشگاه ....................
#قصه_غصه_های_متروپل آرمان قیصرنژاد
محمد حسین (آرمان) قیصرنژاد ۲۲ ساله و شاغل در فروتلندِ آبادان واقع در کوچه متروپل بود. آرمان و خواهرش لنا اسفندماه ۱۴۰۰ فروتلند را افتتاح میکنند و وقتی خواهرش در جای دیگر مشغول بکار میشود، تصدی امورِ مغازه بر عهدهی آرمان میشود. آرمان مهندس معماری خوانده بود و فرزند دومِ خانواده و مجرد بود. خواهر آرمان میگوید یک سال و نیم پیش آقای عبدالباقی از مسئلهدار بودنِ مجتمع باخبر شد و نظام مهندسی هشدار داده بود. ولی چون تبلیغاتشان را انجام داده بودند و ما هم دیدیم آقای عبدالباقی و برادرش هم در این محل مستقر شدند، از نظر ایمنی اطمینان پیدا کردیم. لوکیشنِ فروتلند از نبشِ کوچه متروپل مغازهی ششم است و یک مغازه با #کافه_مری فاصله دارد. سمتِ چپِ فروتلند آقای ثامری مغازهی فلافل فروشی داشت و یک هفته قبل از این اتفاق از این محل جا به جا میشود. آرمان روز حادثه قرار نبود مغازه را باز کند چون هوا شدیداً خاکی بود ولی چون زبالههای روز گذشته در مغازه مانده بودند آرمان گفت ممکنه زبالهها فاسد و گند بزنند و باید به مغازه سربزنم. آرمان قرار شد فقط برود و زبالهی میوهها را جمع کند و برگردد ولی آرمان همان تایم مشتری پیدا میکند و باعث شد برای دقایقی در مغازه بماند که ناگهان آن حادثهی ناگوار رخ میدهد. لنا خواهرِ آرمان تا امروز میگفت آرمان زیر آوار زنده است و به معجزهی خداوند باور داریم.اما امروز شوربختانه پیکر #آرمان_قیصرنژاد را از زیر آوارها پیدا کردند آبادان تسلیت
تسلیت به خانواده محترم #قیصرنژاد #متروپل
#متروپل_آبادان
#سانحه_آبادان
#سانحه_متروپل
#آبادان
#فروتلند_آبادان
#برج_متروپل_آبادان
#همبستگی_ملی_رمز_پیروزیست
#women_organization_of_iran
#society_of_patriotic_women
#قصه_غصه_های_متروپل مریم قربانی
چه باید گفت؟
چگونه باید تحمل کرد؟ نه روز بعد از فروریختن ساختمان متروپل
عاقبت پیکر مریم قربانی یکی از صاحبان کافه مری از زیر آوار بیرون کشیده شد. پیکرهای رامین معصومی همسر مریم که همراه با خواهر جوانش شیرین بیرون ساختمان در خودرو منتظر او بودند در سومین روز پس از فاجعه فروریختن متروپل پیدا شده و به خاک سپرده شدهاند. مریم قربانی در خانوادهی جنگزده به دنیا آمد که به خاطر وقوع جنگ همراه با پدر و مادرش به شاهینشهر اصفهان رفته بودند. او تا ۸ سالگی در شاهینشهر بود و بعد همراه با خانوادهاش به آبادان بازگشت. مادر مریم قربانی وقتی که او ۹ ساله بود به علت ابتلا به بیماری ام اس جان خود را از دست داد و مریم در خانواده مادری در کنار پدرش بزرگ شد. بنا به گفته نزدیکان مریم قربانی او اگر چه در دانشگاه نفت آبادان مهندسی شیمی خوانده بود اما به واسطه علاقه به ورزش در زمینه شنا و نجات غریق به درجه استادی رسیده بود. مریم قربانی و رامین معصومی سال ۱۳۹۹ ازدواج کرده و دیماه سال گذشته کافه مری را در کوچه متروپل افتتاح کرده بودند.
نزدیکان مریم و رامین میگویند روزی که فاجعه متروپل رخ داد به علت اینکه خودروی رامین خراب بود او از خواهرش خواسته بود به دنبالشان برود. این دو در خودرو منتظر مریم بودند تا آخرین کارهایش را در کافه انجام بدهد و به آنها بپیوندد که ساختمان بر سرشان آوار شد.
#سازمان_زنان_ايران
آبادان تسلیت
#متروپل
#متروپل_آبادان
#سانحه_آبادان
#سانحه_متروپل
#آبادان
#فروتلند_آبادان
#برج_متروپل_آبادان
#همبستگی_ملی_رمز_پیروزیست
#women_organization_of_iran
#society_of_patriotic_women
Can Ballet Be Feminist?
Ballerinas have long made feminists both uneasy and excited, embodying fulfillment and the shackles of feminine performance.
In a world hungry for female representation, women protagonists are instrumental to ballet. Just try staging Coppélia without Swanhilda, La Bayadère without Nikiya, or Giselle without Giselle.
We recognize, however, that this perspective ignores why these women are there in the first place; the entirety of Coppélia’ s story happens because a man can’t tell a woman apart from a doll. Nikiya’s whole existence is defined by her tumultuous relationship with male lovers, and Giselle dies of heartbreak after the man she fell in love with fifteen minutes prior reveals he was lying to her.
The list goes on. Le Corsaire involves a literal harem, and we all know that The Sleeping Beauty may not be the strongest role model out there. Plenty of dance critics have used this and more to argue against these classic works saying it’s time we push forward into pieces that are less feminine and more feminist.
We disagree. In fact, we would argue that ballet has been instrumental in reminding our world that we can be both all within the same count of eight.
Ballerina Marie Camargo was famous for revealing her feet in the 18th century (gasp!)Rewind all the way back to the 18th century. Marie Camargo was a ballerina with the Paris Opera Ballet when female dancers still wore floor length hoop skirts and heeled shoes. Camargo was the first dancer to raise her skirt and show audiences her feet. While she was at it, she took the heels off of her shoes. Both acts, though horrifically scandalous, allowed her to move at full potential (which the history books tell us was very high). Her dazzling footwork eventually silenced her critics and now she is remembered for her impressive speed and agility. Can we name any oth er woman from the 1700s who is remembered for their athleticism? After all, this was 200 years before women would be admitted to the Olympics .
Fast forward to the 1830s and we have the beginning of pointe, the physical difficulty of which we covered in our recent article . From pointe was born the ballerina’s race to push boundaries and test limits, giving way to some of the most impressive physical feats in ballet’s repertoire: the Rose Adagio from The Sleeping Beauty, choreographed by Marius Petipa in the late 1800s , tests every muscle in the ballerina’s body. The 32 fouettés from Act III of Swan Lake , also choreographed by Petipa and supposedly inspired by Pierina Legnani, are another display of pure athletic prowess. We’d reason to ask again — where else in the 19th century were women allowed, even encouraged, to perform and master physical feats?
Svetlana Zakharova as Aurora in The Sleeping Beauty (photo: Foteini Christofilopoulou)Notably, this physical power was not meant to replace the grace and beauty that ballet has always represented. Rather, ballerinas were expected to be multifaceted creatures, capable of seamlessly intertwining delicate artistry with brute athleticism. Sure, the characters they were portraying may have possessed traditionally passive plotlines, but the manner in which such performances took place was not passive at all. Even today, our society struggles with this complexity of allowing women to be both delicate and powerful. Ballet has been there all along.
Many ballet fans wrongfully assume that these complex expectations for women were founded by George Balanchine in the 20th century, but we can see how this history tells us otherwise.
Nevertheless, Balanchine’s neoclassical aesthetic, which he developed upon his arrival to the American ballet scene in the 1930s, definitely expedited this evolution. Trained at the Imperial Ballet School (well known as the Vaganova method), Balanchine melded his ultra-classical training with his experiences in Hollywood and Broadway to create the 20th century aesthetic upon which all elite American companies are founded. Today, his approach to choreography and technique is a universal baseline summed up rather perfectly in his famous quote “ballet is woman.”
A commercialized example of Balanchine’s “ballet is woman” (photo: All Contemporary Design)The beauty of this statement lies in its ambiguity. Through commercialization, ballet is woman because that’s what sits in our music boxes and on our emoji keyboards. After performances, ballet is woman because the ballerina gets the flowers (if she’s nice, she’ll pull out a rose and hand it to her male counterpart).
In our 19th century story ballets, ballet is woman because the plot revolves around a female protagonist. In 20th century non-narrative wo rks, ballet is woman because most choreography works to highlight and feature the female dancer (in this video on partnering from New York City Ballet, dancer Amar Ramasar embraces this wholeheartedly when he says “it’s not about you. It’s about making the woman look beautiful.”)
In a world focused on men’s achievements, athletic or otherwise, the stages of ballet offer a refreshing alternative. Not only do women take center stage, but they continue to be encouraged to display their strength and artistry; in comparison to other areas of female athletics , we have never told ballerinas to scale back their strength.
Despite this, some dance critics have questioned the validity of Balanchine’s quote. A 2017 article from the New York Times asked if we should qualify “ballet is woman,” by shifting it, “as the choreographer Pam Tanowitz (born in 1969) has recently done,” to say “that ballet is a man’s idea of woman.” We can understand Tanowitz’s perspective. These centuries of ballet choreography and story-making were predominately created by men and this means that there is an argument for those men’s use of the male gaze.
The male gaze is a term from film theory in which, according to journalist Janice Loreck, the woman “is visually positioned as an ‘object’ of heterosexual male desire.” In ballet, the chance to perform, or display oneself, is both why and how dancers make it through grueling twelve hour days. We can therefore understand why critics would argue that this attitude, coupled with misogynistic male chor eographers, might encourage a specific type of display.
However, we just don’t see the evidence for that. When Aurora steps up to complete her balances in the Rose Adagio , it’s true she is displaying herself for the four male suitors in front of her. That in itself is not an empowering storyline. But she is also displaying her inconceivable strength, impressive strong-will, and marvelous grace for the entire audience. At the 19th century premier, that audience would have been predominately male, but now that women are welcomed and encouraged inside the theater, are they not allowed to appreciate the feat as well? In other words, how is this type of display specific to the enjoyment of men?
Though forcing Albretcht to dance to death may not be the most emotionally evolved response, it sure isn’t passive. Here are the willis from the Royal Ballet’s Giselle. (photo: ROH)Often, these types of subtle perspective changes are all we need to uncover a reasonably feminist understanding of these classics; in Giselle ’s second act, the kingdom of female willis band together and force Albrecht to dance to his death after learning that he disrespected Giselle’s trust. What a power play. Swan Lake ’s domain of titular birds spend all of Act II and IV trying to support and sa ve Odette from the evil Von Rothbart. If that isn’t #womensupportingwomen , we’re not sure what is.
All of this to say: the ballerina is beautiful, but she is not an object. She is a fluid, active, human piece of art who deserves to be treated with such depth.
Ashley Bouder is a self described “feminist ballerina” (photo: The Broadway Dance Center)In a 2018 article from Dance Magazine, principal ballerina Ashley Bouder offered her thoughts on this through the lens of a 21st century piece by leading choreographer Alexei Ratmansky: parts of the dance, she says, are “degrading: I am literally pulled by my hair and thrown to the ground several times, giving the illusion of a woman being abused by an angry man. It beats me up and leaves me with bruises. It’s also exhilarating to dance.”
In these words, Bouder twirls upon the importance of acknowledging these blurred lines when evaluating art. Ballet, especially traditional ballet, can often seem full of barriers. Women wear different shoes, dance different steps, and play different roles. During the day, they sometimes even tak e different classes. Much like any other sport, the worlds of men and women can seem completely separate, yet in our case those worlds collide every night.
Onstage, men and women create one microcosm of art, athleticism, and history. Consequently, these barriers are seriously complicated when the curtain rises. Dismissing a dance or a ballet because it seems sexist on one level, be it the story or choreography, seriously disrespects the piece’s whole story. We’re here to argue that those stories are rich in history, art, and guess what? Feminism and female empowerment.
Exposition « Femme, Vie, Liberté ! »,
En soutien au combat mené par les femmes iraniennes pour défendre leurs libertés individuelles, vingt-cinq photographies de presse inédites sont exposées aux Hôtels de Région de Toulouse et de Montpellier, en partenariat avec le Club de la Presse Occitanie. Article publié le 28 octobre 2022. « Femme, Vie, Liberté ! ». Ce slogan rythme la révolte qui embrase la société iranienne depuis le mois de septembre pour défendre les libertés individuelles . Vingt-cinq photos inédites sont exposées dans l’Hôtel de Région de Toulouse et sur le parvis de l’Hôtel de Région de Montpellier, en hommage au combat mené par les femmes iraniennes. Exposition « Femme, Vie, Liberté ! »
À partir du 28 octobre, en partenariat avec le Club de la Presse Occitanie :
à Toulouse : Atrium de l’Hôtel de Région (22, Boulevard du Maréchal Juin). Entrée gratuite de 8h30 à 18h, du lundi au vendredi. à Montpellier : Parvis de l’Hôtel de Région (201, avenue de la Pompignane). Accès libre 7 jours/7. Mahsa Amini, le martyre d’une femme en Iran Mahsa Amini, symbole de la révolte iranienne. Depuis de nombreuses années, la répression s’intensifie en Iran, laissant peu de place aux libertés individuelles, et particulièrement vis-à-vis des femmes. Depuis 1983, elles sont notamment contraintes de porter une tenue cachant le corps, les bras, les jambes et les cheveux. Le 13 septembre dernier, Mahsa Amini, jeune femme kurde de 22 ans , est arrêtée par la police des mœurs à Téhéran (Iran), pour ne pas avoir porté son voile assez strictement. Rouée de coups au commissariat, elle est transportée dans un coma profond jusqu’à l’hôpital où elle meurt trois jours plus tard. Spontanément, une vague de protestation se soulève contre le régime et le port du voile. Les femmes iraniennes mènent cette révolte en sortant dans la rue, avant d’être rejointes par les hommes. Sous l’étendard de Mahsa et du slogan « Femme, Vie, Liberté », en Iran et sur les 5 continents, les manifestants réclament la liberté, la fin des violences sexistes et la démocratie pour le peuple iranien. Je suis admirative du courage des femmes iraniennes qui défient la répression et les injonctions islamistes entravant leurs droits fondamentaux. Elles nous envoient un puissant message politique : démocratie, liberté et égalité sont des biens précieux à défendre sans relâche. Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
Hijab rules have nothing to do with Islamic tenets and everything to do with repressing women
The death of 22-year-old Mahsa Amini after she was held by Iran’s morality police for not complying with the country’s hijab rules has drawn global attention to the repression of women in Iran. Neighboring Saudi Arabia, a Sunni country, theologically and politically opposed to Shiite Iran, has similar restrictive rules when it comes to women.
The connection between faith and practice in the Muslim world at large lies at the heart of my research. A wider look at some of the Muslim majority countries shows that even when they may claim to be diametrically opposed ideologically, they often have similar religious police, or other rules for enforcing faith in everyday life. Moreover, it is my belief, they have nothing to do with Islamic tenets.
In many Muslim majority countries, imposing barriers on women has been a way of informing the world what kind of policy and ideology the government believes in.
Market inspectors turned into morality police
The closest thing to the morality police of today to be found in early Islamic history is the “Muhtasib,” or observers. The Muhtasib, who had to know Islamic law, were appointed by the ruler, such as the sultan in Ottoman times, to oversee matters of trade. The Muhtasib’s job was to make sure that traders were using correct measures and weights, paying taxes and maintaining hygienic conditions in their establishments.
More generally they would observe public actions and had the jurisdiction to reprimand and at times penalize people. They were not known to target women, and they respected the beliefs of multiple faiths that existed at the time. In contemporary Iran, the rules on head covering are upheld for all women, even if they’re not Muslim.
Islam’s basic tenets are that humans share a direct relationship with God without the interference of individuals or any organizations. The Quran does not stipulate that women shouldn’t drive, as in Saudi Arabia, or that women should be forced to wear conservative dress. While the Quran asks both men and women to dress modestly, it does not discriminate.
Politics of the veil
In today’s political environment, women’s bodies and their sartorial modesty are often the quickest way for governments to express whether the country is secular.
In the 1970s, for example, the Syrian government forbade women from wearing the veil in public because President Hafez-al-Assad wanted to convey to the outside world that the Baathist regime was secular and left of the center. The policy continued under President Bashar al-Assad and, in 2010, over a thousand veil-wearing primary school teachers were removed from their teaching jobs and given administrative posts.
In Iran, however, following the 1979 revolution, as observers have pointed out, the hijab came to be the “central symbol,” of Islamist rule. Compulsory hijab wearing was enforced in Iran through law, and any violation was penalized with fines and a two-month prison sentence.
Egypt provides another example. In 2011, the image of a woman whose face was veiled but whose upper garment had come apart exposing her blue bra while she was being dragged by the Egyptian police, captured the media’s attention. The image, which came to be known as the “girl in the blue bra,” soon became a symbol of women’s oppression by the Egyptian military.
A half clothed woman wearing a blue bra and jeans being dragged by policemen, with one about to step on her.
The 2011 image known as ‘The Girl in the Blue Bra,’ taken during the Egyptian Revolution.
The fact is that women face police brutality regardless of how they dress. The “girl in the blue bra” was attacked by the police because she dared protest the country’s conditions. I believe disrobing her and kicking her in her abdomen was being done on purpose to deter other women from joining the revolution. In 2011, many female protesters were put through a virginity test by the Egypt
Deina Abdelkader
Associate Professor of Political Science, UMass Lowell
احکام حجاب ربطی به اصول اسلامی ندارد و ربطی به سرکوب زنان دارد
مرگ مهسا امینی 22 ساله پس از بازداشت توسط پلیس اخلاق ایران به دلیل رعایت نکردن قوانین حجاب، توجه جهانی را به سرکوب زنان در ایران جلب کرده است. عربستان همسایه، کشوری سنی مذهب، که از نظر کلامی و سیاسی مخالف ایران شیعه است، قوانین محدودکننده مشابهی در مورد زنان دارد.
ارتباط بین ایمان و عمل در جهان اسلام به طور کلی در مرکز تحقیقات من نهفته است. نگاهی گسترده تر به برخی از کشورهای اکثریت مسلمان نشان می دهد که حتی زمانی که آنها ممکن است ادعا کنند کاملاً مخالف ایدئولوژیک هستند، اغلب پلیس مذهبی مشابه یا قوانین دیگری برای اعمال ایمان در زندگی روزمره دارند. بعلاوه، این اعتقاد من است، آنها ربطی به اصول اسلامی ندارند.
در بسیاری از کشورهای با اکثریت مسلمان، اعمال موانع بر زنان راهی برای آگاه کردن جهان به نوع سیاست و ایدئولوژی دولت بوده است.
بازرسان بازار به پلیس اخلاق تبدیل شدند
نزدیک ترین چیزی که در تاریخ اولیه اسلام به پلیس اخلاق امروزی می توان یافت «محتسب» یا ناظران است. محتسبها که باید قوانین اسلام را میدانستند، از سوی حاکم، مانند سلطان در زمان عثمانی، برای نظارت بر امور تجارت منصوب میشدند. وظیفه محتسب این بود که اطمینان حاصل کند که تجار از معیارها و وزنهای صحیح استفاده میکنند، مالیات میپردازند و شرایط بهداشتی را در مؤسسات خود حفظ میکنند.
به طور کلی آنها اقدامات عمومی را مشاهده می کردند و صلاحیت توبیخ و گاهی مجازات افراد را داشتند. آنها شناخته شده نبودند که زنان را هدف قرار دهند، و به اعتقادات چندین ادیان که در آن زمان وجود داشت احترام می گذاشتند. در ایران معاصر، قوانین پوشش سر برای همه زنان، حتی اگر مسلمان نباشند، رعایت می شود.
اصول اساسی اسلام این است که انسانها بدون دخالت افراد یا سازمانها با خداوند رابطه مستقیم دارند. قرآن تصریح نمی کند که زنان مانند عربستان سعودی رانندگی نکنند، یا زنان را مجبور به پوشیدن لباس محافظه کارانه کرد. در حالی که قرآن از مردان و زنان می خواهد که متواضعانه بپوشند، اما تبعیض قائل نمی شود.
سیاست حجاب
در محیط سیاسی امروزی، بدن زنان و تواضع طنزآمیز آنها اغلب سریعترین راه برای دولتها برای بیان سکولار بودن کشور است.
به عنوان مثال، در دهه 1970، دولت سوریه زنان را از پوشیدن حجاب در انظار عمومی منع کرد، زیرا رئیس جمهور حافظ اسد می خواست به جهان خارج بگوید که رژیم بعث سکولار و چپ مرکز است. این سیاست در زمان رئیس جمهور بشار اسد ادامه یافت و در سال 2010، بیش از هزار معلم مدارس ابتدایی محجبه از شغل معلمی خود برکنار شدند و پست های اداری به آنها داده شد.
با این حال، در ایران، پس از انقلاب 1979، همانطور که ناظران اشاره کرده اند، حجاب به "نماد مرکزی" حکومت اسلام گرا تبدیل شد. حجاب اجباری در ایران از طریق قانون اجرا می شد و هرگونه تخلف با جریمه نقدی و دو ماه حبس محکوم می شد.
مصر مثال دیگری ارائه می دهد. در سال 2011، تصویر زنی که صورتش محجبه بود اما لباس رویهاش از هم جدا شده بود و سوتین آبیاش را در حالی که پلیس مصر او را میکشید، نمایان میکرد، توجه رسانهها را به خود جلب کرد. این تصویر که به «دختری با سوتین آبی» معروف شد، خیلی زود به نمادی از سرکوب زنان توسط ارتش مصر تبدیل شد.
زنی نیمهلباس با سوتین آبی و شلوار جین که توسط پلیس کشیده میشود و یکی میخواهد پا بر روی او بگذارد.
تصویری که در سال 2011 با نام «دختری با سوتین آبی» شناخته میشود، در جریان انقلاب مصر گرفته شده است.
واقعیت این است که زنان بدون توجه به نحوه لباس پوشیدنشان با خشونت پلیس روبرو می شوند. "دختری با سوتین آبی" به دلیل جرات اعتراض به شرایط کشور مورد حمله پلیس قرار گرفت. من معتقدم که خلع لباس او و لگد زدن به شکمش عمدا برای جلوگیری از پیوستن زنان دیگر به انقلاب بوده است. در سال 2011، بسیاری از معترضان زن توسط مصر مورد آزمایش باکرگی قرار گرفتند.
دینا عبدالقادر
دانشیار علوم سیاسی، Umass Lowell
How female Iranian activists use powerful images to protest oppressive policies
Iranian women have been rebelling against restrictions since the Islamic Revolution in 1979 – with renewed hope that protests this time will end differently. Pardis Mahdavi Provost and Executive Vice President, University of Montana Women holding up photographs of 22-year-old Mahsa Amini during a demonstration in Arbil, the capital of Iraq’s autonomous Kurdistan region, on Sept. 24, 2022. Safin Hamed/AFP via Getty Images Shouts of “death to the dictator” and “woman, life, freedom” are reverberating throughout the streets of Iran following the death of Mahsa Amini, a 22-year-old woman, while in custody of the “morality police” in Tehran. These protests have echoes from past resistance movements. For the past two decades, I have been studying gender and sexual politics in post-revolutionary Iran through on-the-ground ethnographic fieldwork. For some 40 years following the Feb. 11, 1979, Iranian Revolution, when Ayatollah Khomeini came to power and overthrew the Shah of Iran, Mohammad Reza Pahlavi, people have been rising up against the brutality of the regime in both urban and rural areas. Today, these protests have been gaining increased momentum and international attention, giving many Iranians inside and outside of Iran some glimmers of hope. Islamists’ resistance to Westernization Support for the Revolution grew out of many Iranians’ desire to bring equality and democracy to Iran . They criticized the monarchy as being overly deferential to the United States and were frustrated with increasing gaps between rich and poor. The Islamists were most critical of Westernization, which they saw as violating Islamic tenets and leading Iranians morally astray. They vowed to return Iran to Iranians and to re-center Iranian culture. To do so, the Islamist regime juxtaposed its rule with everything that it believed to be wrong about “the West.” At the top of the list of critiques was what the regime viewed as loose morals. These loose morals were exemplified in the consumption of alcohol and women’s wearing miniskirts and heavy makeup and flaunting their hair and curves of their bodies in public. As Khomeini ushered in the Islamists to power, a new era of austerity was born . Khomeini replaced the shah’s brutal police squad, SAVAK, with an equally if not more brutal Revolutionary Guard and created a new unit referred to as the “morality police.” This era is perhaps best exemplified in the Khomeini quote that was painted across buildings and billboards in Tehran : “The Islamic Republic is not about fun, it is about morality. There is no fun to be had in the Islamic Republic of Iran.” Controlling women’s fertility Alongside the changes at home, Khomeini also engaged the country in a decadelong war with its neighbor Iraq . Worried about the rising death toll coming out of the Iranian Revolution, combined with increasing numbers of soldiers needed for the Iran-Iraq war, the Islamists realized that they would need to increase their population quickly, according to demographic researchers. Thus, in the 1980s Khomeini instituted a series of policies in Iran to encourage families to have more children. As a result, the birth rate in Iran in the 1980s swelled to an average of 3.5 children per family, up 30% from the prior decade. A decade later, the Islamists realized that the population boom would need government support. Infrastructure would have to be strengthened and jobs created. The government did a complete turnaround and replaced its policy with family planning messages broadcast on the radio and television encouraging families to have fewer children. Sex education courses and free family planning resources were required for all couples who wished to be married. By 1994 the number of women using family planning was up 30% from 1989 . When the new millennium was ushered in, fully two-thirds of the country’s population was under the age of 21 . These young people were born into the Islamic Republic of Iran that Khomeini and the Islamists had created: Women were told to wear long black cloaks from head to toe, covering every inch and curve of their bodies; the most brutal people were members of the morality police, watching every move and any strands of hair that escaped covering. If young people were found holding hands, attending a party or reading a book, they were deemed immoral by the whims of a mercurial regime. This generation had never known the supposed opulence of the monarchy. And as its members became more frustrated and more educated, the critiques of Iran’s past drilled into them by the Islamists made less sense . Challenging the morality police Mohammad Khatami, who took over as president in August 1997, sought to harmonize Islamic rule with the needs of a changing population and a modernizing world. Young people, who formed the majority of the population, had found their voice. They began challenging the morality police by pushing their headscarves back millimeter by millimeter, holding hands in public and organizing spontaneous street gatherings. Between 2000 and 2007, I conducted ethnographic fieldwork in the cities of Tehran, Shiraz, Esfahan and Mashad, following what young people referred to as Iran’s Sexual Revolution . The resisters demanded a more democratic regime focused on solving issues like unemployment and infrastructure challenges rather than on policing their bodies. During my research in Iran on sexual and social movements, I also had several run-ins with the morality police and experienced their brutality firsthand . These young people’s revolution was fought through the language of morality using their bodies, their choices in outerwear, makeup and hairstyles. They defied the morality police by sliding their headscarves back, wearing layers of makeup and eye-catching outerwear, dancing in the streets and holding hands or kissing in public. The government responded by cracking down and tightening its grip on the moral behavior of young people . Increased raids and public floggings were meant to send a strong message. But young people persisted in their resistance. In 2005, when conservative candidate Mahmoud Ahmadinejad was elected president, the sexual revolution came under heightened threat. Unlike his predecessor, Ahmadinejad had no interest in finding ways to work with the growing youth population of Iran or in more progressive interpretations of Islam. He ordered the morality police to crack down on young people, raiding homes and parties and arresting women on the streets who dared to violate Islamist rules. Public floggings increased, as did arrest of scholars, feminists and journalists. The conservatives wanted to send a message. The emboldened young revolutionaries continued pushing for change. These movements came to a head in 2009 when, despite not receiving the popular vote , Ahmadinejad was reelected as president. Led by the same young people who resisted the morality police during the sexual revolution, a new movement was born in the immediate aftermath of the 2009 elections. This was called the “Sabze,” or Green Movement . People took to the streets of Iran chanting “where is my vote?” and “not my president.” An Iranian sporting a green ribbon on her arm lights a candle in front of a picture of Neda Agha-Soltan, a young Iranian woman who was killed in 2009. Marwan Naamani/AFP via Getty Images A catalyzing moment for this movement was the chilling murder of Neda Agha-Soltan . She was killed in June 2009 simply for being at one of the demonstrations where one of the bloodiest clashes between protesters, the Revolutionary Guard and the morality police took place. Her death was captured on film and shared with the world. On the 40th anniversary of the Iranian Revolution in 2019, the streets of Iran were once again filled with resisters, many of whom had participated in street protests since the early 2000s. These same children of the revolution and Iran-Iraq war organized efforts such as #MyStealthyFreedom that featured women photographing themselves without headscarves in public in Iran and joining the global #MeToo movement. Demanding accountability By 2019 disenchantment with the regime had spread from the highly educated young people in the urban centers to even many of the most religiously devout families in some rural areas who had been previous supporters of the regime. Iranians of all backgrounds facing rising oil prices and unemployment as a result of years of sanctions were increasingly losing faith in their government. Many no longer subscribed to the rhetoric about restoring moral order. Today’s street protests are taking place in more than 50 cities throughout the country and have drawn the attention and support of the international community. These protests are both a refrain of past protests and a renewal of courage and hope. As in the past, since Sept. 16, 2022, activists are taking to the streets to challenge a regime steeped in a rhetoric of harshly interpreted morality rather than governing with the best intentions of the people. And as in the protests of 2009 and 2019, they are calling for accountability of the government’s shortcomings, as well as highlighting the poverty that rages throughout the country – along with the pain of the people.
Iranian Revolution
EMBROIDERIES BY PARTICIPANTS Iranian Revolution
Guest Artist: Anonymous
I know nothing about the revolution. It happened over a decade before I was born. I know nothing about Iran today, either. I left it for good almost a decade ago. After all these years, when someone asks me what it was like living in Iran, I can pretty much sum it up with a few images and significant events, all of which are one terrible thing after another. Some people love it there or have been told that they do, or even better, voluntarily blinded themselves to the trauma and think it is the best place on earth. Others either have left it for good or died on their way to trying to make it a better place.
There is no life in between the extreme events. In the gaps, you’ll find kids growing up under tight schooling and brainwashing, stripped out of their personality and growing up with nothing to look forward to and no sense of future. I have nothing personal to portray what I remember with besides the images I was told to remember.
Once there were people who wanted better, but they were wrong; or they weren’t wrong, but the government that took charge turned evil after they came to power. Once there was a war and, though it was the politicians who started it, civilians had to die to save the country. And thereafter, everyone had to pay for the unfortunate mistake of their past generation. Somewhere between 1978 and the present is my generation. Trapped in an identity crisis and constantly blaming the past.
The artist who selected these images and transformed them into embroidery patterns grew up in Iran and immigrated to Canada when she was eighteen. She chooses to remain anonymous to protect herself and friends and family who remain in Iran. The artist has been paid fees for the inclusion of her patterns in this project. Paying artists for their work is recognition of the central cultural work that they perform.
Shah of Iran
Removal of a statue of the Shah in Tehran University during the revolution in 1978. Unknown Photographer.
A pro-revolution Iranian woman in Tehran, 1979
Kaveh Kazemi/ Getty Images
Protesters around Shahyad Tower (later Azadi Tower) in Tehran, Iran, 1979
Aristotle Saris / Wikimedia
Alleged enemies of the Iranian Revolution are executed in Sanandaj, Iran on August 27, 1979.
Jahangir Razmi/UPI
Child soldier in the Iran-Iraq war, 1980 to 1988
Untitled - Bahman Jalali
Mother sending son to war, Iran-Iraq War, 1980 to 1988
Unknown source
Veiled women practice shooting, Tehran, Iran, 1986
Jean Gaumy/ Magnum Photo
Young schoolgirls training as Basijis (mobilized volunteer forces), Tehran, 1988
Kaveh Kazemi/ Getty Images
Four seater motorbike, Shahr Rey, Iran, 1997
Abbas Attar/ Magnum Photo
L'Iranienne Nesa Azadikhah, femme, vie, liberté et DJ sets
Elle est l’une des icônes de la scène underground téhéranaise. Nesa Azadikhah, 38 ans, DJ, productrice de musique et de passage en Europe pour une tournée exceptionnelle raconte son pays, sa révolte et les fêtes à l’iranienne, celles qui se font loin des oreilles du régime Nesa Azadikhah, productrice de musique et DJ, photographiée à Genève le 26 novembre 2022. — © David Wagnières C’est une femme, elle vit en Iran, elle est DJ et productrice de musique électronique. «Et tout ça n’est pas si simple», s’exclame-t-elle, un sourire en coin. Samedi soir, Nesa Azadikhah était aux platines du Groove, à Genève, pour une performance dans le cadre du festival Les Créatives. Il y a un peu plus de deux mois, la jeune femme de 38 ans, l’une des artistes les plus demandées de la scène underground téhéranaise, entamait sa toute première tournée européenne. Le 14 septembre dernier, à Téhéran, elle grimpait dans un avion direction la France. Au même moment, Mahsa Amini, une jeune kurde de 22 ans, était arrêtée par la police des mœurs pour un hijab mal mis. Le 15 septembre, Nesa Azadikhah se produisait à Paris. Le lendemain, Mahsa Amini était morte. Et le 17 septembre, l’Iran s’embrasait. نساء آزادی خواه زن زندگی آزادی و دی جی ست او یکی از نمادهای صحنه زیرزمینی تهران است. نساء آزادیخواه، 38 ساله، دی جی، تهیه کننده موسیقی و در حال گذر از اروپا برای یک تور استثنایی از کشورش، شورش خود و مهمانی های ایرانی می گوید، مهمانی هایی که دور از گوش رژیم برگزار می شود. او زن است، در ایران زندگی می کند، دی جی و تهیه کننده موسیقی الکترونیک است. او با پوزخندی فریاد می زند: «و همه چیز به این سادگی نیست». نساء آزادیخواه عصر شنبه برای اجرای جشنواره Les Créatives روی عرشه Groove در ژنو بود. کمی بیش از دو ماه پیش، این هنرمند 38 ساله، یکی از پرطرفدارترین هنرمندان صحنه زیرزمینی تهران، اولین تور اروپایی خود را آغاز کرد. او در 14 سپتامبر در تهران با هواپیما به فرانسه رفت. همزمان مهسا امینی دختر 22 ساله کرد به دلیل بد حجابی توسط پلیس اخلاق دستگیر شد.نساء آزادیخواه در 15 سپتامبر در پاریس به اجرای برنامه پرداخت. فردای آن روز مهسا امینی مرده بود. و در 26 شهریور ایران در آتش بود.
Les Iraniennes sont seules au monde. Et l’ONU se fait complice d’un pouvoir qui les soumet
Mahnaz Shirali Jeudi 6 mai 2021 - Middle East Eye En 2020, l’Iran est le pays qui a exécuté le plus de femmes au monde. En avril, il a pourtant été élu membre permanent de l’organe des Nations unies chargé de la promotion du droit des femmes « Le désastre politique actuel de la République islamique et l’échec de sa diplomatie belliqueuse envers les grandes puissances du monde ont des conséquences dramatiques sur les femmes », estime Mahnaz Shirali (AFP)
Le 21 avril 2021, l’ élection de la République islamique comme membre permanent de la Commission de la condition des femmes des Nations unies (CSW) a provoqué une grande vague de protestation parmi les Iraniennes. Cette commission est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Elle fait partie du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) et joue un rôle plus ou moins important dans la promotion des droits des femmes. Cette structure plutôt décorative – puisqu’elle ne dispose pas de véritable pouvoir – est pourtant censée refléter la réalité vécue par les femmes dans le monde entier et contribuer à l’établissement des normes mondiales relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.
Les Iraniennes ont du mal à comprendre les raisons qui ont conduit à l’élection de la République islamique au sein d’une telle commission.
Comment un État qui applique la charia (la loi islamique) – selon laquelle la vie d’une femme vaut la moitié de celle d’un homme – pourrait-il favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes ?
Comment pourrait-il prendre des mesures « pour accélérer les progrès et promouvoir la pleine jouissance par les femmes de leurs droits politiques, économiques et sociaux », selon la charte de la commission ?
Depuis son avènement, la République islamique a décrété toute une série de lois discriminatoires qui assignent les femmes à l’infériorité et à la soumission par rapport aux hommes.
La femme au sein de la famille est réduite à une fonction nourricière et les mères n’ont aucun rôle dans la vie de leurs enfants. Dans l’Iran d’aujourd’hui, une mère n’a même pas le droit d’hospitaliser seule son enfant malade, la présence du père ou d’un parent masculin étant obligatoire.
L’école non plus ne juge pas la mère digne de recevoir le dossier scolaire de son enfant et, en cas de problème, les autorités ne reconnaissent que le père.
Après la révolution de 1979 en Iran , l’égalité homme/femme devant la loi a été abolie dans la Constitution de la République islamique, dont la vingtième loi stipule : « Toutes les femmes et tous les hommes sont protégés par la loi », ce qui ne signifie pas que les hommes et les femmes jouissent des mêmes droits (à l’époque des Pahlavis, l’égalité était inscrite dans la loi).
En revanche, la justice islamique est nettement plus sévère envers les femmes que les hommes. Dans le cas d’une agression sexuelle, les femmes qui se défendent s’exposent à être pendues immédiatement.
Depuis l’avènement de la République islamique, une centaine de femmes ont été pendues sur-le-champ, sans qu’ait été pris en compte le fait que leur acte relevait de la légitime défense.
Sous le joug des ayatollahs, les femmes, bien plus que les hommes, sont victimes des peines prononcées par les tribunaux religieux.
En 2020, l’Iran est le pays qui a exécuté le plus de femmes au monde . Sous la République islamique, la peine de mort est ouvertement utilisée comme une forme de châtiment. Cette peine est plus facilement appliquée contre les minorités religieuses et ethniques, les opposants politiques et les femmes.
L’exécution de Reyhaneh Jabbari , en 2014, continue à hanter la conscience collective des Iraniens. La jeune femme avait 19 ans lorsqu’elle a tué son agresseur lors du viol.
Elle a été condamnée à la pendaison après un procès très médiatisé, mais peu équitable. L’agresseur était un proche du régime. L’exécution de Reyhaneh a profondément choqué les Iraniennes et a renforcé la conscience d’être discriminées par la justice islamique.
Mais avec l’effondrement de l’économie iranienne, à la suite de la mauvaise gestion du pays ainsi que des sanctions répétitives imposées par les États-Unis, la violence s’est accentuée contre les personnes fragiles de la société, parmi lesquelles les femmes occupent une place de choix.
Tout au long de l’année 2020, le pays a été secoué par la recrudescence des violences contre les femmes et pas une semaine ne s’est passée sans que la presse iranienne n’annonce un nouveau cas de féminicide.
Ces dernières années également, on a été témoins de l’augmentation des cas de suicides d’enfants et d’adolescents (les filles comme les garçons) ainsi que de nombreux cas d’infanticides, particulièrement au sein des familles pauvres.
Le père qui tue son enfant reste à l’abri du jugement puisque selon la charia, il est le détenteur du sang de ses enfants (la patria potestas ou le droit du père sur la vie et la mort de ses enfants), il n’y a donc pas d’inculpation pour infanticide.
Les ménages fragilisés par l’effondrement de l’économie sont devenus le fief de la violence envers les femmes, qui ne sont nulle part à l’abri. Alors que les « crimes d’honneur » s’étaient raréfiés dans le pays, le retour en force de ce phénomène met en lumière la fragilité de la condition féminine dans un pays régi par les lois islamiques.
Le désastre politique actuel de la République islamique et l’échec de sa diplomatie belliqueuse envers les grandes puissances du monde ont des conséquences dramatiques sur les femmes qui, en l’absence des lois qui les protègent, sont les premières victimes de toutes les formes de violences, aussi bien domestiques qu’étatiques, puisque ce sont les lois en vigueur qui privent les femmes des voies de recours.
Aujourd’hui plus que jamais, l’élection de la République islamique comme membre de la CSW a prouvé aux femmes qu’elles sont seules au monde et que personne ne les soutient
Dans les récents cas de féminicides en 2020, bien plus que les crimes eux-mêmes, c’était plutôt la réaction complaisante des hommes envers les agresseurs, leurs efforts en vue de banaliser les crimes d’honneur et leur tendance à « blâmer la victime » qui ont choqué les observateurs extérieurs.
Nombreux ont été les hommes iraniens qui ont approuvé sournoisement la violence envers les femmes et certains d’entre eux ont reproché aux victimes d’avoir attiré la violence à leur encontre, en estimant qu’elles n’auraient pas dû désobéir à leur père ou à leur mari.
Depuis 40 ans, les Iraniennes continuent à s’opposer à la domination masculine et à remettre en cause le pouvoir patriarcal, sans être soutenues par les hommes de leur pays.
Mais aujourd’hui plus que jamais, l’élection de la République islamique comme membre de la Commission de la condition des femmes des Nations unies leur a prouvé qu’elles sont seules au monde et que personne ne les soutient.
Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.
Mahnaz Shirali est sociologue et politologue, spécialiste de l’Iran. Elle est directrice d’études à l’Institut de science et de théologie des religions de Paris (ISTR-ICP). Elle enseigne également à Sciences Po Paris. Elle est l’auteure de plusieurs livres sur l’Iran et l’islam, notamment : La malédiction du religieux, la défaite de la pensée démocratique en Iran (2012), et Fenêtre sur l’Iran, le cri d’un peuple bâillonné (2021)Recommended مهناز شیرالی پنجشنبه ، 6 مه 2021 - چشم خاورمیانه در سال 2020 ، ایران کشوری است که بیشترین زنان جهان را اعدام کرده است. در ماه آوریل ، اما او به عنوان عضوی دائمی در سازمان ملل متحد مسئول ارتقا rحقوق زنان انتخاب شد. در 21 آوریل 2021 ، انتخاب جمهوری اسلامی به عنوان عضوی ثابت در کمیسیون وضعیت زنان سازمان ملل (CSW) موج بزرگی از اعتراض را در میان زنان ایرانی برانگیخت. این کمیسیون اصلی ترین نهاد بین دولتی بین المللی است که منحصراً به ارتقا equality برابری جنسیتی و توانمندسازی زنان اختصاص یافته است. این بخشی از شورای اقتصادی و اجتماعی ملل متحد (ECOSOC) است و نقش کم و بیش مهمی در ارتقا حقوق زنان دارد. این ساختار نسبتاً تزئینی - از آنجا که هیچ قدرت واقعی ندارد - قرار است هنوز واقعیت زیسته زنان در سراسر جهان را منعکس کند و به تعیین استانداردهای جهانی برای برابری و توانمند سازی زنان. زنان ایرانی درک دلایل منجر به انتخاب جمهوری اسلامی برای چنین کمیسیونی دشوار است. چگونه کشوری که شریعت (قوانین اسلامی) را اجرا می کند - که طبق آن زندگی یک زن نیمی از زندگی یک مرد است - می تواند برابری بین زن و مرد را تقویت کند؟ چگونه می توان طبق "منشور کمیسیون" اقداماتی "برای سرعت بخشیدن به پیشرفت و ارتقا the کامل بهره مندی از حقوق سیاسی ، اقتصادی و اجتماعی زنان" انجام داد؟ جمهوری اسلامی از بدو تأسیس خود ، قوانینی تبعیض آمیز وضع کرده که زنان را حقارت و تسلیم نسبت به مردان می داند. زن در خانواده به وظیفه پرورش تبدیل می شود و مادران هیچ نقشی در زندگی فرزندان خود ندارند. در ایران امروز ، مادر حتی اجازه ندارد بیمار بیمار خود را به تنهایی بستری کند ، زیرا حضور پدر یا یکی از اقوام مرد اجباری است. این مدرسه همچنین مادر را شایسته دریافت سوابق مدرسه فرزند خود نمی داند و در صورت بروز مشكل ، مقامات فقط پدر را می شناسند. پس از انقلاب 1979 در ایران ، برابری جنسیتی در برابر قانون در قانون اساسی جمهوری اسلامی لغو شد ، که در قانون بیستم آمده است: "همه زنان و مردان توسط قانون محافظت می شوند". این بدان معنا نیست که زنان و مردان از همان حقوق (در زمان پهلوی ها ، برابری در قانون گنجانده شده بود). در مقابل ، عدالت اسلامی در مورد زنان بسیار شدیدتر از مردان است. در صورت حمله جنسی ، زنانی که از خود دفاع می کنند ، فوراً به دار آویخته می شوند. از زمان ظهور جمهوری اسلامی ، حدود 100 زن در محل به دار آویخته شدند ، و این واقعیت را نادیده گرفتند که این اقدام آنها در دفاع از خود بوده است. در زیر یوغ آیت الله ها ، زنان ، بیش از مردان ، قربانی احکام صادره از سوی دادگاه های مذهبی هستند. در سال 2020 ، ایران کشوری است که بیشترین زنان جهان را اعدام کرده است. در جمهوری اسلامی ، مجازات اعدام علناً به عنوان نوعی مجازات مورد استفاده قرار می گیرد. این مجازات در مورد اقلیت های مذهبی و قومی ، مخالفان سیاسی و زنان با سهولت بیشتری اعمال می شود. اعدام ریحانه جباری در سال 2014 همچنان آگاهانه جمعی ایرانیان را آزار می دهد. زن جوان 19 ساله بود که در حمله تجاوز ، مهاجم خود را کشت. وی پس از محاکمه ای پراهمیت اما غیرمنصفانه به دار آویخته شد. عامل جنایت نزدیک به رژیم بود. اعدام ریحانه زنان ایرانی را به شدت شوکه کرد و باعث افزایش آگاهی از تبعیض در برابر عدالت اسلامی شد. اما با فروپاشی اقتصاد ایران ، در نتیجه سو mis مدیریت کشور و همچنین تحریمهای تکراری اعمال شده توسط ایالات متحده ، خشونت علیه افراد شکننده در جامعه از جمله زنان افزایش یافته است. در طول سال 2020 ، کشور درگیر افزایش خشونت علیه زنان بوده است و هفته ای نگذشته است که مطبوعات ایران مورد جدیدی از زن کش را اعلام نکرده اند. در سالهای اخیر نیز شاهد افزایش تعداد خودکشی کودکان و نوجوانان (دختر و پسر) و همچنین موارد بیشمار کودک کشی به ویژه در خانواده های فقیر بوده ایم. پدری که فرزند خود را می کشد در معرض قضاوت است زیرا از نظر شرعی ، او دارنده خون فرزندان خود است (patria potestas یا حق پدر در زندگی و مرگ فرزندانش) ، او چنین نمی کند بدون هزینه برای کودک کشی. خانوارهای ضعیف شده با فروپاشی اقتصاد به کانون خشونت علیه زنان تبدیل شده اند ، جایی که از هیچ کجا در امان نیستند. در حالی که "جنایات ناموسی" در کشور نادر بوده است ، احیای مجدد این پدیده شکنندگی وضعیت زنان را در کشوری که تحت قوانین اسلامی است برجسته می کند.